by Greis
Nous rendons la musique possible depuis 1923
Assurant un rôle de coordination, nous mettons en relation les artistes créant de la musique et les utilisateurs-trices de musique et nous nous engageons ensemble pour assurer un bon fonctionnement: de nouvelles musiques peuvent naître et toucher les cœurs.
Jubilé de SUISA!
Beaucoup de choses ont évolué depuis 1923, aussi bien dans le domaine de la musique que dans la société en général. Au cours des 100 dernières années, nous avons réalisé de grandes choses avec nos membres, client-e-s, partenaires, les sociétés-sœurs et notre personnel. L'année du jubilé 2023 nous donne l’occasion de fêter cela.
Félicitations
Fêtez avec nous!
Complétez notre Wall of Congratulations interactif. Envoyez vos messages de félicitations et/ou ce que SUISA représente pour vous. Nous serions heureux de chaque contribution.
Concours
En 2023, année de son jubilé, SUISA a organisé différents concours permettant de gagner des prix attrayants.
Les concours sont maintenant clos. Vous pouvez néanmoins faire preuve ici de vos connaissances sur l’année musicale passée de SUISA.
Il n’y a pas de prix à gagner – mais vous pouvez jouer pour la gloire et l’honneur.
Amusez-vous bien!
Testez vos connaissances!
Vous ne gagnez pas de prix, mais imaginez une foule en liesse dans un stade lors d'un concert!
Faites une nouvelle tentative!
Faites une nouvelle tentative!
Faites une nouvelle tentative!
Faites une nouvelle tentative!
Voyage dans le temps
Boîte à musique
1796 - L'horloger genevois Antoine Favre-Salomon inventa la boîte à musique, en fait un instrument mécanique. Des tiges d'acier étaient positionnées sur un cylindre de manière à ce que, lors de la rotation, les languettes d'acier (fixes) résonnent et fassent entendre la composition.Première loi sur le droit d'auteur - mais pas de société de gestion des droits d’auteur
1883 - En Suisse, la première loi sur le droit d'auteur est entrée en vigueur 40 ans avant la création de SUISA. Contrairement aux pays voisins, il n'existait pas encore chez nous de société de gestion collective. Depuis 1876, une agence de la SACEM française reconnaissait néanmoins aux auteurs français en Suisse la même protection juridique qu'en France.Disque gomme-laque
En 1887, Emil Berliner breveta la base d'une reproduction bon marché du nouveau disque au moyen d'un négatif et en 1888 le gramophone, appareil de lecture. En 1896, la qualité du son fit un bond en avant grâce à une nouvelle pâte à presser, la gomme-laque.Une envie de sons nouveaux
La musique folklorique, d’origine rurale, se développe paradoxalement à Zurich. Les musiciens de ländler enthousiasment les masses, avec le soutien de médias naissants: la radio et le disque. Le son des big bands et les rythmes swing atteignent la Suisse en provenance des États-Unis. Des groupes de jazz sont créés. Dans les hôtels de luxe et bientôt dans les «hot clubs», ces musiciens électrisent le public et le font danser, le charleston notamment. Si les spectacles de Joséphine Baker fascinent, il en va de même avec la nouvelle musique et le dodécaphonisme!Fondation de MECHANLIZENZ, 1923
L'histoire proprement dite de SUISA commence le 22 juin 1923 avec la création de l'organisation antérieure MECHANLIZENZ SA. La loi sur le droit d'auteur, qui est entrée en vigueur la même année, a été l'élément déterminant de cette création. La mission de MECHANLIZENZ consistait à octroyer des licences pour la production d'enregistrements sonores. Ce dont il était question, ce n’était pas avant tout des disques, qui n'en étaient qu'à leurs débuts en 1923, mais plutôt des boîtes à musique, qui étaient principalement fabriquées dans la région d'Yverdon et de Sainte-Croix et exportées dans le monde entier.Bob Engel
En 1933, le trompettiste Robert «Bob» Engel créa le premier orchestre radio de jazz permanent de Suisse pour le studio de Radio Genève. Plus tard, il se produisit avec l'ensemble sous son nom lors de concerts comme celui-ci à Genève. Engel a été le premier responsable de la succursale de SUISA à Lausanne, ouverte en 1946.Kasi Geisser
Le clarinettiste Kasi Geisser (à droite) ne faisait pas seulement sensation avec sa musique de ländler novatrice («Xandi, isch das alles?»), mais aussi avec son image de marque provocante. On voit ici le «roi du ländler» avec Emil Christen au violon et Roman Stadelmann à l'accordéon.Première transmission de musique par radio
La radio fut d'abord utilisée par l’armée, avant de servir pour l'aviation civile dès 1922. La même année, l'émetteur qu'on voit ici transmit de la musique en direct du Champ de l'air, dans les hauts de Lausanne, avec une diffusion par un haut-parleur discret à l'hôtel Beau-Rivage d'Ouchy, en fascinant les invités: le début de l'histoire de la radio en Suisse.Frank Martin / Jospeh Lauber
Le compositeur Frank Martin (à droite) a développé un style personnel alliant musique classique et dodécaphonisme. Il a adhéré en 1924 déjà à ce qui deviendra SUISA par la suite. En 1942, lors de la Fête suisse des musiciens à Neuchâtel, il s'entretient avec le compositeur Joseph Lauber, son mentor musical.Premier bilan
Des sons du terroir à la musique légère
Sous le signe de la défense nationale spirituelle, des films suisses comme «Gilberte de Courgenay» connaissent un succès sans précédent; idem pour leur musique. Certains compositeurs se spécialisent dans ce domaine. Après la guerre, les envies de divertissement et de légèreté reprennent le dessus. La Télévision Suisse émet dès 1953. Les débuts de ce qui deviendra l’European Song Contest datent de 1956. La musique oscille entre chanson, schlager, swing et musique folklorique. Mais la nostalgie et l’exotisme s’immiscent. Et le rock ’n’ roll...La GEFA devient SUISA
La nouvelle loi de 1941 prévoyait qu'une seule société pouvait gérer collectivement les droits des auteurs d'œuvres musicales non théâtrales, que cette société devait obtenir une autorisation et qu'elle devait être placée sous la surveillance de la Confédération. Ce fut l'occasion pour GEFA de passer du statut d'association à celui de coopérative. En outre, la GEFA fut rebaptisée SUISA (SUISse Auteurs).SUISA a commencé son activité le 1er janvier 1942 et s'est installée dans les locaux de l'ancienne Rentenanstalt au Mythenquai à Zurich.
Chemin commun avec MECHANLIZENZ
En 1958, MECHANLIZENZ a été rattachée à SUISA, mais les deux sociétés restèrent juridiquement indépendantes. La fusion complète eut lieu quelques années plus tard: le contrat de fusion a été approuvé par l’Assemblée générale des deux sociétés le 14 juin 1980.Disque vinyle, 1948
Le PVC synthétique put être utilisé pour remplacer la gomme-laque, un produit naturel rare. Le PVC était bon marché et moins fragile; il permettait aussi d'augmenter la qualité du son et la durée d'écoute. Le vinyle s'imposa un peu plus tard, avec les Beatles. Après avoir été supplanté par le CD, il connaît un petit renouveau depuis 2016.Cédric Dumont
Alors qu'il était encore gymnasien, Cédric Dumont (tout à droite) composa déjà pour Teddy Stauffer; il jouait du piano pour le Cabaret Cornichon. En 1946, il fonda l'orchestre de divertissement de la radio suisse et contribua ainsi au «Beromünster-Sound». Dès 1966, il dirige le divertissement à la radio DRS, puis dès 1974 les programmes radio et télévision de la DRS.Teddy Stauffer
Au milieu des années 1930, Teddy Stauffer et son orchestre de swing Original Teddies ont enthousiasmé Berlin. En 1940, il compose «'s Margritli», la chanson très populaire du film «'s Margritli und d' Soldate», qui s'inscrit dans l'esprit de la défense nationale spirituelle. Celui qui deviendra «Mr Acapulco» apparaît ici lors d’un tournage de film (à la baguette de direction).Robert Blum
Le compositeur et chef d'orchestre Robert Blum a créé la musique de nombreux films suisses tels que «Füsilier Wipf» (1938), «Gilberte de Courgenay» (1941) et «Heidi» (1952). Ici, une photo du tournage du film «Uli der Knecht» (1954). Ses autres œuvres se distinguent également par leur diversité stylistique.Lys Assia
Lys Assia a connu une percée internationale en 1954 avec le morceau «O mein Papa», tiré de l'opérette de Paul Burkhard «Der schwarze Hecht», écrite en 1939. En 1956, elle remporta le tout premier Grand Prix Eurovision de la Chanson (ESC) avec la chanson «Refrain». On la voit ici lors d'un concert en 1963.584 membres
Bande-son d’une génération en mouvement
Les musiques beat, pop et rock prennent une nouvelle tournure, bientôt inspirées par l'esprit de 68. Le jazz aussi s'ouvre et gagne en liberté, certains musiciens expérimentant avec l'électronique comme dans la nouvelle musique. Dans le jazz, les festivals deviennent de nouvelles scènes importantes, dans le folk, des open airs, avec une ouverture stylistique et une croissance rapide. À la fin des années 1970, les groupes punk créent la bande-son des émeutes de 1980: le morceau «Züri brännt» est bref (45 secondes) et aussi explosif que le nom du groupe qui le joue: TNT.Développement du répertoire CAE (Compositeurs, Auteurs, Éditeurs)
La Confédération Internationale des Sociétés d’Auteurs et Compositeurs (CISAC) chargea SUISA d’établir une liste de tous les compositeurs/trices, paroliers/ères et éditeurs/trices de musique affiliés à une société de droit d'auteur. C'est ainsi qu'est né le répertoire CAE (Compositeurs, Auteurs, Éditeurs), le répertoire mondial des auteurs et éditeurs de toutes les catégories d'œuvres (musique, littérature, cinéma, art dramatique et arts plastiques) et de leur adhésion à une société de gestion collective, qui contient plus d'un million de noms d'auteurs/trices et d'éditeurs/trices. Depuis 1997, le répertoire en question s’appelle IPl (Interested Parties Information) et peut être consulté en ligne par tous les ayants droit.Cassette audio, 1963
La bande magnétique fut utilisée à partir de 1935, principalement dans les studios d'enregistrement et de radio. À partir de 1963, elle fut également utilisée dans la cassette audio, qui permettait un enregistrement direct, ce qui explique sa popularité dans les années 1970 et 1980, et dans les chambres d'enfants jusqu'au 21e siècle.Les Sauterelles / Toni Vescoli
Fin 1967, Les Sauterelles gratifièrent la Suisse d’un «Summer of Love» tardif. En concert, le groupe de Toni Vescoli (2e depuis la gauche) se présentait souvent déguisé et maquillé. En 1968, le single «Heavenly Club» remporta un succès céleste: il resta six semaines à la première place du hitparade suisse.Openair Lenzburg
Les premiers festivals open-air proposaient généralement du folk acoustique, comme le festival de folk de Lenzburg, organisé pour la première fois en 1972 au château. Voici une photo de la quatrième édition, en 1975, lors de laquelle Pfuri, Gorps et Kniri se produisirent en jouant avec des objets du quotidien.Alain Morisod
En 1971, Alain Morisod (tout à gauche) créa un premier hit avec sa pièce instrumentale «Concerto pour un été», qui fut apprécié jusqu’au Brésil. Sur la photo, on le voit en 1974 avec son groupe Sweet People. En 1982, son idole Arlette Zola obtint la troisième place au Concours Eurovision de la Chanson avec la chanson «Amour on t'aime» qu'il a coécrite.Mario Robbiani
Fondé en 1940, l'Orchestra Radiosa a marqué la création musicale au Tessin pendant 50 ans dans le jazz, la chanson ou la musique de danse. Mario Robbiani (à droite) et Fernando Paggi composèrent de nombreux morceaux et travaillèrent avec des artistes comme Mina, Gilbert Bécaud ou Toto Cutugno (au milieu).Bruno Spörri
Pionnier en la matière, le musicien de jazz Bruno Spoerri utilisa des générateurs de sons électroniques dès 1965; ici lors d'un concert de 1975 dans le studio Radio à Genève. À l'époque, les critiques étaient partagés: «l'avenir de la musique» pour certains, «horrible gâchis musical» pour d’autres. En 2013, le rappeur Jay-Z a utilisé un sample de la musique du film «Lilith» sans demander d’autorisation.Punk
Dans le punk, la veste cloutée et la coiffure iroquoise sont-elles obligatoires et les pantalons disco interdits? Dans cette cave d’Adligenswil en 1979, une seule chose semble compter: punk is wild ! On voit ici au sol un fan du groupe Chaos. À la guitare en pantalons PVC roses, Ferdi Spaeti et au micro Urs Knüsel, qui se fit par la suite connaître pour sa présence dans le groupe Crazy.CHF 11.4 millions
En 1960, les recettes totales provenant de droits d’auteur s’élevaient à CHF 11,4 millions, dépassant pour la première fois le seuil des 10 millions. En 1959, elles se montaient à CHF 9,4 millions.Humains et machines à l’origine de nouvelles vagues
Les sons électroniques marquent la pop; Yello crée même des morceaux entiers sur cette base, avec un impact mondial en tant qu'électro-pop. Les radios privées élargissent l’offre musicale. Le CD s'impose; le PC permet peu à peu la production à domicile. Dance, trance et house deviennent la bande-son des danseurs lors de parades qui attirent de plus en plus de monde. La musique en dialecte alémanique connaît un boom. Dans la musique populaire, une nouvelle génération enrichit les morceaux avec des éléments allant du jazz à la techno en passant par la nouvelle musique.Création d’une Fondation pour la musique
Lors de l'Assemblée générale de SUISA de 1987, le compositeur et auteur Michel Bühler a lancé l'idée d'une structure centrale pour soutenir la musique. Cette intervention a conduit à la création en 1989 de la «Fondation SUISA pour la musique», aujourd'hui FONDATION SUISA. Elle a son siège dans la «Maison de la musique» à Lausanne. La Fondation a pour but d’encourager la création musicale suisse et liechtensteinoise actuelle dans tous les genres. Elle est financée par 2,5% des recettes de SUISA provenant des droits d'exécution et d’émission en Suisse et au Liechtenstein. Chaque année, la FONDATION SUISA alloue environ 2,5 millions de francs suisses à des projets, des bourses et d'autres activités.Fichiers MP3, 1991
Le format MP3 a permis de réduire massivement le volume de données nécessaires pour reproduire de la musique, sans grande perte de qualité. La musique pouvait donc être obtenue sur le World Wide Web (1989) et échangée par ce biais, bientôt aussi à grande échelle et souvent de manière illégale. Avec l’avènement de l'iPhone (2007), le smartphone est devenu le lecteur de musique favori.Kleenex
Le groupe féminin Kleenex (dès 1979 LiLiPUT) effectua la transition du punk violent vers une new wave froide, ce qui fut remarqué jusqu’aux États-Unis et en Grande-Bretagne. On peut voir ici la première formation en 1978 lors d'un concert au club Spex de Berne (de gauche à droite) : Marlene Marder, Regula Sing, Klaudia Schiff et Lislot Ha.Furbaz / Marie Louise Werth
Le quatuor grison Furbaz remporta les éliminatoires suisses du Grand Prix Eurovision 1989. Le groupe put ainsi présenter en finale la première chanson en langue romanche de l'histoire du concours, «Viver senza tei», écrite par la chanteuse Marie Louise Werth. Marie Louise Werth a été membre du Conseil de SUISA de 2015 à 2023.Nella Martinetti/Atilla Şereftuğ
La chanteuse canadienne Céline Dion (à droite) remporta le Grand Prix Eurovision de la Chanson 1988 pour la Suisse avec la chanson «Ne partez pas sans moi». Les paroles de celle-ci sont signées par la chanteuse et compositrice tessinoise Nella Martinetti (au centre), la musique par le compositeur et producteur de musique turco-suisse Atilla Şereftuğ (à gauche).Marco Zappa
Le guitariste et chanteur tessinois Marco Zappa est bien plus qu'un auteur-compositeur de chansons, il s'est montré polyvalent au fil des décennies, tant sur le plan stylistique que linguistique. On le voit ici (au milieu) en 1980 lors d'une représentation à l’ancien théâtre municipal de Winterthour dans le cadre d’un événement lié au hitparade suisse. Marco Zappa fut membre du Conseil de SUISA de 1987 à 2006.Young Gods
En 1987, sur leur premier album éponyme, les Young Gods combinaient avec efficacité une batterie live puissante, un chant incantatoire, des samples de guitares électriques acérées et quelques inserts de musique classique. La presse musicale britannique y vit l’avenir du rock; des sommités telles que David Bowie et The Edge de U2 ne tardèrent pas à s’avouer impressionnées.Christine Lauterburg
En 1994, sur l'album «Echo der Zeit», Christine Lauterburg chantait et yodlait avec une telle liberté enthousiasmante, combinée à une technopop saturée, qu'une nouvelle génération s'intéressa soudain à la musique populaire. L’artiste misait de plus en plus sur la youtze naturelle sans paroles, quasiment sur une forme internationale de yodel, disait-elle à l'époque, ce qui a été compris même à New York.CHF 32,3 millions
En 1999, les recettes issues des droits de reproduction ont rapporté CHF 32,3 millions. Cette année constituera l’apogée des droits de reproduction. Nous assistons également à un tournant avec le changement de siècle: à partir de l’an 2000, les redevances pour la copie privée et les recettes issues des utilisations en ligne (téléchargements et streaming) commencent à remplacer les revenus générés par les droits de reproduction.Internet révolutionne le monde de la musique
Les DJ et les rappeurs prennent d'assaut les hit-parades; idem pour les chansons pour enfants. En Suisse alémanique, le dialecte reste populaire, et le bon allemand revient en force pour la variété. Même le rock pur et dur trouve des niches dans le monde entier. Le World Wide Web se révèle être un puissant facteur de transformation de la diffusion musicale. Seules les plateformes de streaming créent un remède contre les téléchargements gratuits malsains. Les jeux et les plateformes de médias sociaux comme TikTok ouvrent de nouvelles possibilités aux musiciens, tandis que le vinyle connaît un renouveau.Plateformes de streaming
Avant 2000, il était déjà possible d'écouter de la musique en streaming directement à partir d'Internet. En 2003, MySpace présenta une plate-forme de streaming innovante avec une grande collection de musique et des fonctions de médias sociaux. Des abonnements forfaitaires attrayants firent lentement disparaître les offres illégales à partir de 2010.Mint et SUISA Digital Licensing: une étape importante pour l’avenir
Le principe de la gestion territoriale des droits ne s'applique pas à l'utilisation de la musique en ligne. L'octroi de licences pour l'utilisation de musique en ligne implique en outre que les sociétés de gestion collective disposent des processus et de l'infrastructure informatique appropriés. De nombreuses sociétés, y compris parmi les plus grandes, ont donc commencé à collaborer en ce domaine et ont créé des «hubs» pour l’octroi de licences. Depuis 2006, SUISA a investi dans le développement de son informatique afin de pouvoir traiter les grandes quantités de données provenant des plateformes en ligne. Elle était donc bien préparée pour concurrencer les sociétés internationales évoquées. La joint venture Mint Digital a été créée en 2017 avec la société américaine de gestion de droits musicaux SESAC. L’entreprise est responsable de la facturation et de l’administration des activités de licences transnationales avec les prestataires online. L'octroi de licences pour les plateformes internationales de musique en ligne est assuré par la filiale SUISA Digital Licensing, créée la même année et basée au Liechtenstein.Mint et SUISA Digital Licensing proposent également leurs services à d'autres sociétés de gestion collective et à des éditeurs de musique. En 2022, les deux entreprises géraient les activités en ligne de 22 sociétés de gestion et 4000 éditeurs dans le monde entier.
DJ Tatana
La DJ et productrice trance DJ Tatana connut un succès international avec comme tremplin la Street Parade de Zurich. Outre ses propres albums, elle créa en effet de nombreux singles et compilations pour le méga-événement et les partys qui l’accompagnent. Bien entendu, elle se produisit régulièrement en club, comme ici en 2004 à l’OXA de Zurich.Gotthard
Avec son chant caractéristique, Steve Lee a marqué le hard rock mélodique de Gotthard, le groupe de rock suisse ayant eu le plus de succès après Krokus. On le voit ici en 2008 au col du Gothard. Deux ans plus tard, quelque 3000 fans y rendirent hommage au chanteur décédé dans un accident. 9 singles et 13 albums du groupe tessinois se sont classés dans les charts suisses.Zeal & Ardor
Tout aussi pionnier que Celtic Frost en 1984 avec son Thrash Metal, Zeal & Ardor a fait sensation sur la scène internationale en 2016 avec un mélange de styles singulier alliant gospel, blues et black metal. Manuel Gagneux (au centre) a enregistré seul le premier album; en live, il se produit avec un groupe.Heinz Holliger
Heinz Holliger dit qu'il pourrait écrire de la musique n'importe où, puisqu’il compose mentalement. Ici, dans sa pièce de travail, le hautboïste, compositeur et chef d'orchestre trouve le calme et l'ambiance nécessaires. Parmi ses œuvres principales, il y a l'opéra «Blanche-Neige» et le «Cycle Scardanelli»; parmi ses nombreuses distinctions, mentionnons le Prix Ernst von Siemens et le Grand Prix suisse de musique.Danitsa
La musique de Danitsa évolue entre hip-hop, reggae, soul, funk et trap. En 2018 comme en 2022, la chanteuse, compositrice et productrice est élue Best Act Romandie lors des Swiss Music Awards. Sur cette photo, on la voit en 2021 lors de l'enregistrement de l'album «Sycle» dans un studio de Los Angeles.CHF 137 millions
La hausse des recettes (après déduction des frais) se traduit aussi par des montants de répartition plus élevés – 137 millions de francs en 2019, année record. Aujourd’hui, sur 100 francs encaissés, SUISA peut répartir 87 francs aux auteurs et aux éditeurs. La déduction de frais s’élève ainsi en moyenne à 13%.Louis a capté!
Le rôle de la SUISA
Dans une série de vidéos en plusieurs parties, le coiffeur Louis découvre le monde de SUISA. Il y rencontre des musiciens célèbres tels que Loco Escrito et Marius Bear, nous livre des informations passionnantes sur des manifestations ou des productions musicales et rend visite à SUISA.
Épisode 1 – What the SUISA?
Dans le premier épisode, une chose horrible se produit: Louis reçoit la première facture SUISA pour de la musique de fond dans son salon. L’artiste capillaire n’a aucune idée de ce que SUISA lui veut. Est-ce légal? Louis se met en quête de réponses.
Vous diffusez de la musique de fond dans votre commerce? Alors vous avez besoin d’une licence de SUISA. Informations sous → www.suisa.ch/3a
Épisode 2 – Return on Investment
Toujours «cette» SUISA! Louis apprend du propriétaire du club bernois Bierhübeli, un amateur chevronné de musique, comment fonctionne la SUISA lors des concerts, ce qu’est une Hitbox et pourquoi les musiciens et musiciennes ne reçoivent pas seulement un cachet pour les concerts, mais aussi de l’argent de la SUISA. Et qu’en est-il du «Return on Investment»? La publicitaire rappelle à Louis de produire un spot radio pour relancer ses affaires.
Vous souhaitez organiser un concert ou un autre événement non privé avec de la musique? Informations sous →www.suisa.ch/k
Épisode 3 – The Radio Spot
Droite par-ci, droite par-là – Louis en a plein la tête. Pourtant, il veut juste un spot radio avec de la bonne musique pour son salon de coiffure «Deux Cheveux». Le producteur Henrik s’occupe de l’enregistrement. Et Loco Escrito fournit le son adéquat pour le spot.
Vous souhaitez utiliser de la musique dans un spot publicitaire ou une vidéo? Informations sur →www.suisa.ch/vn
Épisode 4 – La fête
Louis a du mal à y croire: la SUISA est aussi présente à la Fête du vin! Découvrez avec Antoine, le coorganisateur de la fête, pourquoi lui aussi doit payer SUISA. Et Yvan, le nouvel ami de lʼex-femme de Louis, est musicien et heureux dʼêtre rémunéré par SUISA pour son travail.
Vous souhaitez utiliser de la musique lors de votre événement? Vous en apprendrez plus sur notre site web: →www.suisa.ch/veranstaltungen
Épisode 5 – In the Jungle
Louis n’y voit toujours pas clair au sujet de SUISA. Avec sa fille Sophie, il essaie de comprendre le fonctionnement de SUISA. Comment cette entreprise fonctionne-t-elle? Quelle part de l’argent encaissé la SUISA garde-t-elle? Et les bénéfices sont-ils suffisamment importants pour permettre aux employés de faire la fête?
Plus d’informations sur SUISA sur notre site web: → www.suisa.ch/fr/
Épisode 6 – Gampel*en
Coiffeur contre artiste: avec Marius Bear, Louis tombe sur la mauvaise personne. Le musicien ne trouve pas drôle du tout que Louis ne veuille pas payer pour la musique qu’il diffuse dans son salon de coiffure et le convainc à sa manière. Vous découvrirez dans le sixième et dernier épisode de la série SUISA «Louis a capté!» pourquoi Louis perd pied et reconnaît la valeur de la musique.
Pour comprendre pourquoi la musique apporte une plus-value à votre entreprise et à vos clients, rendez-vous sur → www.suisa.ch/3a